Effets des pratiques d'enseignement de la lecture-écriture sur les apprentissages des élèves les plus faibles dans les cours préparatoires français
Caroline Viriot-Goeldel  1, *@  , Jacques Crinon  2, *@  , Céline Piquee  3, *@  , Jérôme Riou  4, *@  
1 : UPEC - Paris 8  (CIRCEFT-ESCOL)
Université Paris-Est Créteil Val-de-Marne (UPEC) : EA4384
Créteil -  France
2 : UPEC - Paris 8  (CIRCEFT-ESCOL)
UPEC
Créteil -  France
3 : Rennes 2  (CREAD)
Université Rennes 2 - Haute Bretagne
Rennes -  France
4 : Université Blaise Pascal  (ACTé)
Université Blaise Pascal - Clermont-Ferrand II
Clermont-Ferrand -  France
* : Auteur correspondant

Cette communication s'appuie sur des données recueillies au cours d'une vaste recherche consacrée à l'enseignement du lire-écrire au cours préparatoire en France. Le but de cette recherche est de mieux comprendre ce qui rend les pratiques enseignantes plus ou moins efficaces et plus ou moins équitables. Dans la continuité des présentations de la méthodologie et des premiers résultats descriptifs proposées au SILE 2015, cette communication traitera des pratiques favorables aux élèves les plus faibles de l'échantillon, thématique s'inscrivant dans les axes 2 et 3 du colloque SILE 2017.

Les pratiques d'enseignement du lire-écrire de 131 maitres de cours préparatoire français (première année primaire) ont été observées, codées et filmées durant trois semaines. Les performances de 2507 élèves ont été évaluées en début et fin d'année scolaire. Les données ont été analysées à l'aide de modèles statistiques de régression multiniveaux.

Les résultats révèlent en particulier que les élèves les plus faibles réussissent mieux lorsqu'ils bénéficient de plus de temps d'enseignement de la lecture en présence du maitre, mais aussi de plus de temps consacré à certaines tâches (par exemple l'écriture sous la dictée). Par ailleurs, contrairement à ce pensent beaucoup d'enseignants, ils progressent plus lorsque l'enseignement initial des correspondances grapho-phonémiques est rapide, jusqu'à un certain seuil. Enfin, les élèves les plus faibles semblent les plus sensibles aux dimensions de climat, d'engagement et d'acculturation.


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